Vous êtes ici : » Accueil » Le fonctionnement du budget et son vote en 2025
Le fonctionnement du budget et son vote en 2025
Le budget d’un EPCI (Établissement public de coopération intercommunale) est voté chaque année. Sous forme d’un document juridiquement obligatoire, il prévoit et autorise les recettes et les dépenses de la collectivité. Dans un 1er temps, les conseillers communautaires se réunissent pour en débattre lors d’une assemblée plénière. Celle-ci doit obligatoirement se tenir dans les 2 mois qui suivent le débat des orientations budgétaires. Les élus disposent ainsi de toutes les informations qui leur permettent « d’exercer de façon effective leur pouvoir de décision à l’occasion du vote du budget ».
2 sections composent le budget
La section de fonctionnement permet de porter des politiques publiques essentielles pour le cadre de vie des habitants et l’attractivité du territoire. Par la programmation pluriannuelle des services, cette section permet de mettre en œuvre un certain nombre de services publics essentiels aux habitants :
Mobilité (transports urbains et périurbains, transport scolaire)
Aide aux associations (politique de la ville, cohésion sociale) et au monde économique notamment par l’aide à l’immobilier d’entreprise
Aide au développement rural par l’AggloGal
Production et distribution de l’eau potable et assainissement des eaux usées
Entretien des canaux et lutte contre les inondations
Collecte et traitement des déchets
La section de fonctionnement porte les dépenses nécessaires à la collectivité pour assurer ses missions comme les charges de personnel, celles de gestion courante, les dotations aux communes, les reversements de fiscalité, etc. Cette section est financée principalement par la fiscalité, les recettes des services publics tarifés, ainsi que les dotations, subventions et participations de l’État et d’autres partenaires.
La section d’investissement s’exprime prioritairement dans son plan pluriannuel d’investissement (PPI) : XX M€ en 2025, 500 M€ d’ici 2027.
La section d’investissement regroupe les dépenses destinées aux équipements actuels ou futurs, les travaux et les aménagements, le remboursement de la dette, etc. Les recettes de l’investissement sont issues des éventuels excédents du budget de fonctionnement et des subventions de partenaires financiers.
En 2025, les montants des 2 sections du budget sont de : 164 182 323 € pour le fonctionnement et 152 732 827 € pour l’investissement
Quelle est la particularité du budget 2025 ?
Voté le 26 mars 2025 par le conseil communautaire (les 49 élus élus de nos 6 communes dont le Président de la CACL, Serge Smock), le budget est marqué par le déploiement progressif d’une compétence eaux pluviales pilotée en propre par la CACL, par la poursuite du développement du niveau de service sur les compétences clés du transport et des déchets, et plus largement par les incidences de la démographie.
Un budget 2025 pour améliorer votre quotidien
Mobilité
Depuis plus de 10 ans, la CACL développe une mobilité douce et multimodale. En proposant un panel de transports en commun économiques et respectueux de l’environnement, notre objectif est que chaque habitant puisse se déplacer au quotidien et sans entrave sur le territoire.
Quelques enjeux de la compétence en 2025
De nouvelles dessertes pour la ligne 7 Matoury Cayenne avec une extension vers l’aéroport Félix Eboué en passant par le quartier concorde et une ligne 7 express qui dessert la RN2 (sans passer par Barbadine, Matourienne et Cogneau lamirande) pour réduire le temps de trajets des habitants de Roura qui doivent se rendre à Cayenne
De nouvelles liaisons urbaines Matoury – Rémire-Montjoly avec la création de la ligne 10
Un réseau de transport scolaire en perpétuelle évolution en fonction de l’évolution démographique du territoire se traduisant par la création de nouvelles lignes de transport scolaires pour transporter toujours plus d’élèves
La construction des débarcadères de la future navette fluviale
La finalisation des travaux de Yanéo, 1erTCSP de Guyane, dont la mise en service est prévue début 2026
Le renouvellement des aides à l’achat d’un vélo neuf pour inciter la population à utiliser le vélo sur le territoire, et permettre à certains de renouveler leur vélo devenu inadapté conformément aux actions du plan vélo
Développement économique et attractivité du territoire
Ce budget est dévolu au développement d’une offre qualitative de foncier et d’immobilier d’entreprise et au renforcement de l’attractivité résidentielle et touristique du territoire. Notre objectif est de favoriser l’emploi et dynamiser les secteurs économiques de notre territoire.
Quelques enjeux de la compétence en 2025
La poursuite de l’aménagement et des études d’extension du Grand parc Collery-Terca pour faciliter l’implantation d’entreprises et faire de ce pôle le 1er parc économique de Guyane
La fin des travaux des ateliers relais de Copaya
La poursuite d’attribution de subventions (association commerciale, aide à l’achat ou bâtiment à vocation économique…)
La valorisation du littoral par l’aménagement du Sentier du littoral dont les travaux débutent au Vieux Port de Cayenne
La continuité de modernisation et de sécurisation du port du Larivot
Développement rural
Depuis la création de l’Agglo’Gal en 2018, 50 projets (associations, exploitants agricoles, petites entreprises, artisans, collectivités…) ont bénéficié des fonds LEADER. En 2025, l’« Objectif stratégique 5 » étend le soutien de l’Agglo’GAL à tout le territoire de la CACL.
Quelques enjeux pour 2025
La poursuite des projets de développement : foncier agricole aménagé, filière aliment du bétail, maison de l’agriculture et de l’agro-transformation…
La mise en place de notre stratégie alimentaire territoriale coordonnée et l’exécution du Projet alimentaire territorial (PAT)
La cellule Agglo’Gal devient multifonds et gère, en plus du dispositif LEADER [FEADER], le dispositif « Objectif stratégique 5 » [FEDER-FEAMPA] d’une enveloppe de 8 millions d’euros. Assurant ses missions missions d’accompagnements et de recherche de nouveaux porteurs, de l’intégration du réseau entrepreneurial, la cellule participe aussi aux évènements partenaires et crée un guide pratique pour les futurs porteurs.
Habitat et aménagement du territoire, cohésion sociale et politique de la ville
La cohésion sociale de notre territoire dépend de l’accès à tous à un logement décent et de l’absence d’exclusion sociale.
Cette compétence a vocation de permettre à tous l’égalité des chances. Elle se traduit par une politique inclusive dans les quartiers défavorisés et un soutien fort aux associations solidaires.
Quelques enjeux de la compétence pour 2025
La poursuite de la lutte contre l’habitat indigne par l’exécution du Plan Intercommunal de Lutte contre l’Habitat Indigne lancé le 22 février 2024
La prolongation des aides à l’amélioration de l’habitat, l’intensification de l’accession sociale à la propriété, l’appui à l’accès à un logement abordable
Le déploiement du guichet unique du logement social en partenariat avec l’ADIL et les bailleurs sociaux sur l’ensemble du territoire
La révision de la charte intercommunale de relogement de la CACL
Le suivi des demandes de garantie d’emprunt pour la production de LLTS et LLS
Le lancement ou la poursuite de programmes existants pour améliorer l’habitat (OPAH, RHI…) dans les communes
La création d’une plateforme numérique habitat pour faciliter l’accès des administrés aux informations relatives à l’habitat
L’évaluation du PLH 2020 -2025 et l’élaboration du futur PLH
La poursuite de la mise en réseau des acteurs de la santé mentale et la formation des acteurs sociaux (bailleurs sociaux, médiation, etc.)
L’accompagnement de la vie associative (fonds intercommunal d’initiatives locales, réseau de proximité…)
Environnement
Les dépenses les plus importantes sont liées à la collecte et au traitement des déchets ménagers en forte augmentation. Une grande partie du budget est aussi consacrée à la sensibilisation à la réduction de nos déchets comme solution à la diminution des dépenses et à la protection de notre environnement.
Quelques enjeux de la compétence pour 2025
Mise en œuvre du 1er programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA) du territoire
La prolongation d’animations de sensibilisation à succès telles que : les visites publiques et scolaires de nos structures de tri et revalorisation, l’animation Repar’Acteurs, le Marché des jeux et jouets d’occasion, le carbet Trivalo, l’accompagnement à l’organisation des mayouris, le soutien aux associations environnementales…
L’extension de notre réseau de déchetteries par la création de déchetteries simplifiées à Macouria, Matoury et Montsinéry-Tonnégrande
La relance du projet d’installation d’une nouvelle Installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND) et d’une Unité de valorisation énergétique (UVE), infrastructures indispensables pour la gestion d’une production toujours croissante de nos déchets ménagers
Hydraulique : eau potable, assainissement des eaux usées, gestion des eaux pluviales
Le service hydraulique est l’un des plus anciens de la CACL. Les efforts d’accessibilité à l’eau pour tous et à la protection de l’environnement par l’assainissement des eaux usées se poursuivent en 2025.
Modernité des infrastructures de production d’eau potable et d’assainissement des eaux usées, développement des réseaux répondent déjà aux besoins essentiels et sanitaires des habitants et à la protection de notre environnement.
Compétence plus récente, la gestion des eaux pluviales continuera ses actions de réhabilitation ou de construction d’ouvrages qui permettront de prévenir et réduire les inondations.
Quelques enjeux de la compétence pour 2025
La structuration des réseaux et infrastructures de l’eau potable et de l’assainissement des eaux usées sur l’ensemble des communes du territoire et notamment à la suite de l’aménagement de nouveaux quartiers (11 OIN et 8 500 logements)
Le renouvellement des réseaux anciens dans les centres-villes
La protection de l’environnement par des travaux limitant les rejets d’eaux usées dans le milieu naturel et la protection des ressources par la réduction des fuites d’eau potable
Le renouvellement de l’aide à la réhabilitation des dispositifs d’assainissement non collectif sur critère social
Le contrôle, l’entretien et l’amélioration des réseaux d’eaux pluviales communaux afin d’améliorer leurs capacités de collecte et d’évacuation des eaux pluviales
Des interventions pour rétablir les écoulements sur les terrains privés lorsque l’intérêt général le justifie